Amnistie générale de tous les détenus et les exilés politiques !
<< ... Tout ce qu’il y a à faire, il faut le condenser sur la libération immédiate et inconditionnelle de tous les prisonniers de la dictature, la levée de toutes les tracasseries sur les persécutés, le droit au retour paisible des exilés, parce que là se croisent tous les ressorts symboliques des rapports de forces. C’est par là que la lutte démocratique imposera et sa réalité et la reconnaissance de ses acteurs au régime, en prélude à sa chute. Par là aussi que l’étranger comprendra, les cas échéant, que nous méritons sa solidarité, mais que nous n’avons nul besoin ni de sa bienfaisance ni de sa tutelle… >>
la video sur youtbe me fait découvrir ce site et le reste. Je suis enchanté de voire que des gens s'activent sur l'internet malgré qque tout ca est sencuré au pays. yatic essaha ya ouldlibled ala video RZOUGA
Il est dans l’air du temps de s’identifier par sa qualité d’Homme. Moyennant quoi, bien des intellectuels arabes se détachent de leur appartenance identitaire, et trouvent même quelque gloire à dénigrer leur peuple… Je ne suis, moi, qu’un homme. Mon humanité n’est pas dans l’humanisme abstrait qui donne les hommes pour des sujets également dotés de droits inaliénables. Mon humanité est dans la réalité sensible des situations concrètes de révolte et de résistance de l’homme opprimé. Ici, je suis « un indigène de la république». Là-bas, je suis ouildbled : un enfant du pays, de mon peuple. Un peuple opprimé par une dictature d’autant plus féroce et humiliante qu’elle jouit du soutien des puissances occidentales et s’encanaille avec le sionisme. Ma singularité n’a de sens que référée et incluse dans le nous qui parle en moi et pour moi. Il n’est d’homme libre qu’appartenant à un peuple lui-même libre. Et il n’est d’humanisme universel qu’incarné dans les humanités particulières telles que vécues dans des conditions historiques données. Je suis arabe. Je suis musulman. Je suis résistant.